Calicivirus du chat : symptômes, contagion & prise en charge
Le calicivirus est un virus fréquent chez le chat, souvent impliqué dans le « coryza ». Il peut provoquer des ulcères dans la bouche, de la fièvre et une grande fatigue. Mieux le connaître, c’est mieux protéger les chats les plus fragiles.
🦠 Qu’est-ce que le calicivirus félin ?
Le calicivirus félin (FCV) est un virus respiratoire fréquent, faisant partie du complexe « coryza ». Il se transmet principalement par les sécrétions orales et nasales (salive, éternuements, gamelles partagées, léchages). Certains chats, même après guérison apparente, peuvent rester porteurs chroniques et excréter le virus par périodes.
Le calicivirus ne se transmet pas à l’humain. En revanche, il se propage facilement entre chats vivant ensemble ou partageant le même environnement.
⚠️ Symptômes à surveiller
Les signes peuvent être discrets ou très marqués selon le chat, son âge et ses défenses immunitaires :
- Ulcères dans la bouche (langue, palais, gencives) : chat qui bave, mange moins, salive teintée.
- Halitose (mauvaise haleine) liée aux lésions buccales.
- Éternuements, écoulement nasal et parfois conjonctivite, souvent associés au coryza.
- Fièvre, abattement, chat qui se cache ou joue moins.
- Difficultés à manger : il approche la gamelle mais renonce, mange très lentement ou laisse tomber la nourriture.
Certaines souches peuvent être plus agressives : un chat très abattu, qui ne mange plus du tout, doit être vu rapidement par un vétérinaire.
🛡️ Prise en charge & prévention
Il n’existe pas de « traitement miracle » qui efface définitivement le calicivirus, mais on peut beaucoup aider le chat :
- Consultation vétérinaire : diagnostic, gestion de la douleur, traitement des surinfections.
- Anti-douleurs adaptés : pour que le chat puisse remanger (jamais d’anti-douleurs humains).
- Alimentation appétente : pâtée tiède, texture molle, parfois aliment médicalisé.
- Suivi des chats fragiles (FIV+, seniors, chats déjà atteints de stomatite).
- Vaccination : elle ne supprime pas tout risque, mais réduit la gravité des formes.
La gestion du calicivirus, surtout chez les chats en refuge ou en collectivité, repose sur un cocktail : hygiène, isolement des malades, vaccination, réduction du stress.
Lire nos autres articles sur le coryza et les infections respiratoires .
Chats porteurs chroniques
Certains chats restent porteurs à vie mais peuvent mener une existence confortable avec un environnement stable, une bonne alimentation et un suivi vétérinaire régulier.
En savoir plusProtéger les plus fragiles
Chats FIV+, chatons, seniors et chats déjà malades sont plus vulnérables. Limiter le stress et surveiller l’appétit est essentiel.
Lire nos conseils →Quand consulter d’urgence ?
Chat qui ne mange plus, très abattu, qui bave beaucoup ou respire difficilement : ce sont des signaux d’alerte qui nécessitent une consultation rapide.
